Nous ne sortirons pas des villes
Elles annulent l’espace
Et font tache d’huile
Avilissent, détruisent, salissent
Mon sang est né urbain dans le béton
Mais
Mon coeur aime les plaines
Les montagnes les rivières,
Loin des villes nouvelles, des favelas, des métropoles, des kasbahs, des mégalopoles, des bidonvilles,
Loin des cités-dortoirs, ne pas dormir.
je cours contre
Cette nécessité commune, des hommes qui ne pourraient rien pour eux-mêmes qu’en s’y agglomérant,
Faits d’un bois bien moins précieux que leur mémoire.