Il est éphémère et frissonne encore
Coupé du soleil comme l’ombre tranchante,
Le temps des jonquilles,
Mais qu’il donne un peu,
Ce jaune vient de son feu
Et maintenant, j’ai chaud
Et maintenant j’y crois,
Mes ailes se déploient.
Chevilles en talons aiguilles des filles transpercent mes pupilles,
Comme chaque année.
Un chien dans un jeu de quilles,
J’épargne les jonquilles qui ne m’ont rien fait.