Vacuité

Allongé dans l’herbe haute

À la nuit tombante,

Laisser couler le temps

Ne pas pêcher de poissons syllabes

Avec des vers reluisants

Ni chasser muni de mon stylodactyle

Les ptérodactyles de l’effroi,

À l’oeil écarlate,

Aux ailes de peau

Translucide et d’or

Tous ces trésors engloutis

Dans les volutes

Reprennent vie

Dans les contrées imaginaires

D’où nous venons.

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