« Elles envoient, elles envoient du bois »

On le dit d’un bon orchestre

de swing parisien

Par exemple…

Mais lisez ces belettes,

Qui comme des vestales

Du temps des Romains

Faisaient feu de tout bois,

Et envoient du bois,

qui envoient du bois

Des volées de bois vert

Des vertes et des pas mûres

De vieilles souches

De pieds de vigne,

des sarments de serments

À la sève intacte,

Tout un feu de joie

A la face de ces foules

Somnambules qui fabulent,

Et des ambitions d’un soir

De doux mots d’ivresse

Qui au petit matin

Ont la gueule de bois,

Elles « envoient du bois »…

(Aux poétesses réelles du « virtuel »)

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