Sur la houle du houblon
Cherchant une Île
Où jeter mon ivresse,
La musique me donnait le cap,
Je naviguais à vue
Et seul le regard étanchait
ma soif de beauté.
J’abordais l’harmonie facile
Des sourires comme des rivages
Loin du souci
Comme un marin d’Amsterdam,
Un Gauguin à Tahiti
Pour un temps,
J’envoyais aux quatre vents valser
Les signaux d’un réel
Par trop terrestre,
L’heure était au rythme
Et ses silences et le mien ravi,
Me croyant enfin « simple »…
Mais alors,
pour être dans le ton
Et qu’enfin je prenne corps et esprit
Il aurait fallu « tenir salon’
Sur ma dunette…
Tourner en rond
Sur la rotondité de la terre….
Au lieu de cela,
Un verdict aura pu tomber
Comme un couperet :
« Tu n’as rien à dire… »