Il peut suffire d’un simple instant,
D’un battement de cil,
Pour sortir de soi-même,
Pas tant des contours du corps
Ses limites,
que de cette route
Sinueuse, accidentée
De circonstances complexes
Des poids et charges
Que l’on charie,
Une amnésie salvatrice !
Alors légers,
s’évaporent tous les troubles
Et des relations tissées,
Des liens noués,
De leurs noeuds aussi,
Plus de démélés,
Il peut ne rien peser.
Qui te dit que ce sera le triomphe
De l’indifférence,
la tienne comprise ?
On admire toujours
Ceux qui s’échappent.