Dans sa gorge naîtra l’eau
Qui lui vient à la bouche,
N’était le sable qui coule
Et s’y engouffre,
Étouffant toute forme
Comme une brume
A l’automne.
Dans son gouffre,
Délaissant à regret
et désir,et jeunesse,
Mordus jadis à pleines dents,
D’une flamme incertaine,
Il descendra vers sa tombe,
Le sang lui battant aux tempes,
Avec dans la bouche l’éternel goût
De l’inachevé…