L’absence par vous me revient
Telle une mer qui se retire
Et m’inciterait à courir
à ses trousses
Pour mieux m’engloutir.
Je tangue alors sur une houle
D’incertitude,
Craignant la vague
scélérate de l’angoisse !
Le calme peut revenir
Et ma voile à nouveau gonfler,
Je vogue alors vers les cieux noirs
Des inquiétudes des femmes de marins :
-Vous supposer sur la route
par cette pluie,
-Vous être abandonnée,
Ivre d’aventures,
aux jeux de hasard
Ou de rencontres
sachant ce que la mer
Recelle de monstres,
Puis répondre à ma solitude
Qui me taraude
Du scandale de votre absence.
Alors ce sang d’encre
Jaillit sur le monde,
Je me noie dans l’altruisme,
Ou feignant l’oubli, j’écris.