Quel était mon pays ?
Quelle était ma demeure ?
Ma vie de somnambule
A-t-elle été tronquée
Par une gifle d’eau fraîche
D’un torrent tout proche
Que je n’entendais pas,
Qui pouvait être mon sang ?
Des ombrages vertigineux
Saupoudrent le soleil,
J’ai les pieds dans la mousse
Les saumons remontent le courant.
Ils me disent l’océan,
L’infini de l’amour.