Un jour la vie
Me déportera sur le côté
Je tomberai de vélo.
Le ciel sera balayé, nettoyé,
Par une rafale d’un vent
Salvateur.
De mes entrailles béantes,
Ce qui est gris et morne en moi
S’évanouira dans l’azur.
Je serai mort et heureux.
Pour l’heure, il faut rouler
Retourner au « chagrin »,
Mettre un mouchoir
Sur ses erreurs et
Rouler
Avec cette ombre sinistre.