Dans les abysses
Des bars de la désespérance,
Tournent des mots
À l’emporte-pièces
Des rires malingres
Des dialogues de sourds
Que tu n’écoutes
Que d’une oreille…
Toi qui rêves encore…
Tu y demeures en coin,
Invisible par ton silence,
Le temps s’enfuit
Et c’est pourtant
L’oeil du cyclone
De ton unique vie,
Cyclope qui dévore
Lentement ton destin.
Et pourtant,
Malgré l’irrémédiable,
Point de non- retour,
Tu veux rentrer
Dans la ronde du cercle
De cette spirale folle
Qui n’est infernale
Que vue du ciel.