Gravissant les pierres
Qui roulaient sous leurs pieds
Pierres qui roulent eux aussi
Voyageurs au coeur léger,
Vers leur sommet de » beau voir »
Sous un ciel d’un azur
Écartant l’idée même
d’un pur nuage,
Les sommets de l’ignorance
Pourtant,
Les attendraient de toute leur morgue
Et pour eux qui avaient vu
Les cavernes
Où s’abritaient les hommes
à peine debout,
La « modernité » fut soudain
Tant cruelle qu’étrange…
Amère comme l’abîme,
Quand leurs regards planaient…
Mais humains vivants
Et viveurs, la vie aimant,
Raisonnant pour comprendre,
Raisonnant pour survivre,
Redescendant la montagne
Entre les molosses et les chasseurs,
Leur petit chien rustique
En éveil dans leurs bras,
Sur un matelas d’herbe douce,
Débouchant un vin d’amour,
Ils firent ripailles et trinquèrent
À la bêtise humaine !