Bas résille ou en dentelles
Ou bien noirs, ou bien pastels
Prises dans les mailles de leurs filets
Leurs guitares gigotent et foxtrotent
Poissons luisants sous les spots
Des pèches libidineuses
On se frotte à leurs écailles
On écarquille les yeux,
La tension est palpable
On a les mains moites
Sur l’arc bandé de Cupidon !
Danser préfigure l’amour,
Et ce rituel sensuel
leur donne des ailes
à elles…les fait rêver à ravir
Alors,
On aurait tort de se noyer
Parce qu’on ne sait pas bien danser
Ou que ce soir, on est mal sapé
Dans la sempiternelle bière,
Et arrondir les angles de l’urgence
De l’instant dans l’amer,
en jouant
Les distraits, les distants,
Avec ce sourire plus niais qu’amusé
Et pas du tout amusant,
Quand parfois naïf rime avec canif,
Qui une fois de plus donnera raison
À cet adage des bars, des bouges
Des boîtes et des boxons :
« Qui ne va pas à la chasse
Perdra la face »
Et encore pire !
manquera de classe…