Le démenti

Pas de futur antérieur

Tant que c’est la vie qui te porte

Toi qui as peur de l’eau, du vide,

tu n’as pas dit avoir peur de l’amour

Et sans être parjure envers peut-être

Un secret refermé sur sa coquille,

L’image est étriquée et n’est pas généreuse

Je vois aux antipodes une amoureuse

Qui n’a pas trouvé l’étourdissant manège

Et n’est pas allée exprès

dans les fêtes foraines

Pour le décrocher…

Ce soir je te vois dans tes montagnes

Entourée d’une tablée de vieilles femmes

Arborant tel un bijou discret

L’ élégant démenti,

Exception qui confirme la règle,

Pourtant je t’imagine aimer à perdre haleine.

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