La rue, la ville ne dorment pas,
Elles ne peuvent pas dormir autant,
Mais elles se taisent,
Souvent détournant le regard.
Un homme ne croit plus en ce qu’hier il croyait,
Ses rêves l’ont quitté comme ses cheveux.
Un gouffre béant sépare les hommes.
Ceux que le passé a dépassé
Et ceux qui veulent toujours y lire l’avenir
Car il faudra y vivre et du mieux que l’on pourra.
Dans cette faille s’engouffre la violence
Qui naît de tous les doutes
d’y compris changer soi-même…
Derrière les murs, derrière les portes,
On porte des coups à qui se croirait libre comme l’air.