Eperdument

Des jours perdus

Éperdument à n’aimer

Que l’idée d’être autrement meilleur

N’ayant jamais trouvé d’autre chemin

Pour y parvenir,

Qu’un travail normé, balisé,

Sans invention, quand

De l’autre côté de toi même,

Ton enfance te tend encore les bras

Avec ses rêves d’artiste.

Alors tu mendies des sourires aux enfants,

Qui « si ce n’est que cela »…généreux,

Comme ils savent l’être, te le donnent…

Mais d’autres apeurés par l’inconnu,

Te reprochent déjà le temps que tu perds

Éperdument à regarder en arrière,

L’enfant que tu es resté.

Et c’est cela qui leur fait peur,

Mais leurs yeux savent que tu n’es pas sincère.

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