Des enfants meurent sous les bombes
Victimes des hommes et de leurs dieux.
Des enfants s’entretuent sous la lame
Qui tranche leurs vies en deux,
Eux qui vivaient unis par l’enfance.
Alors, la nuit n’est plus le repos,
La nuit est un tombeau
Où le silence se terre,
Mais le silence
est un labyrinthe de voix discordantes
Où errent à jamais leurs mères
Qui les ont portés aimantes
Et qui sont condamnées
À supporter le néant du monde
Et l’absence des hommes
Pour rien…