Quand fleurit l’aubépine, je suis né.
bouquets de grappes laiteuses
malodorantes, odorantes ?
ont scellé mon ambigüité.
Sa semence figée a giclé dans l’Azur
Puis soudain, une averse ravageuse
a fait des confettis
de ta parure nuptiale…
Restent après l’éphémère de la parade
Grand festin de pollen où s’invitèrent
les abeilles,
En toute saison, tes épines acérées
Aiguillons de l’amour
Qui déchireront ma peau
Jusqu’à ma mort…