Le ciel est bas mais échevelé
Je te revois ton nez aquilin, tes yeux étonnés jamais surpris.
Tes cheveux de jais, mémoire d’un soleil lointain, faisaient battre un coeur de pierre.
L’après-midi, tu me mettais au monde dans tes moiteurs diluviennes et ces cataractes appelaient nos cris de détresse devant tant de merveilles englouties sitôt surgies…
Après les chutes, nous revenions sur une brise,
enlassés puis les yeux ouverts, nos pensées planaient, nous nous parlions..
Le ciel est bas mais échevelé,
Je te revois…