Les normales de saison
Ne feront jamais la grève,
Elles avancent tête baissée,
Et aiguisent la bise,
De leur résignation têtue.
J’en ai froid dans le dos !
Mais quand je vois tes épaules nues
Qui ondulent dans la révolte noire,
Dans ta soif de désir et d’ivresse,
L’amour s’incarne en toi.
Sous un soleil d’hiver,
J’en oublie pour un temps,
les « normales de saison ».